vendredi 13 avril 2012

L'origine du cinéma gothique


Au début du XX°siècle, un genre cinématographique va naître entre ombre et lumière. L'homme à la recherche d'un exutoire à ses peurs va se plonger dans le cinéma d'épouvante, aussi appelé  cinéma gothique. Nos pulsions incontrôlables, notre rejet de l'animalité, notre hantise de la difformité ou encore notre inconscient font d'un cinéma d'un autre genre le miroir de nos peurs les plus intimes. 


Le cinéma à ses débuts avait une vocation scientifique et culturelle. Mais c'était sans compter sur l'imagination de certains créateurs qui vont transformer un art naissant en laboratoire financier et technique. Ce nouveau support sera bientôt un média incontournable pour l'éternel combat que se livrent le Bien et le Mal. Une salle obscure, un monstre terrifiant entre-aperçu dans une brume épaisse, des vampires au regard hypnotique, il n'en fallait pas plus pour que les années 30 glorifient tous les romans noirs portés à l'écran. Les apparitions de Tod Browning, Bela Lugosi ou encore Boris Karloff ne font que rendre encore plus artistiques des réalisations qui voguent entre impressionnisme et surréalisme. 


Je trouve au cinéma de cette époque un charme onirique. Les premiers artisans du cinéma ont su utiliser au mieux les faibles moyens techniques de l'époque pour créer les premiers effets spéciaux. N'hésitez pas  à chercher une cinémathèque qui vous proposerait des projections de ce cinéma d'un autre âge. Appréciez des jeux d'acteurs qui ont traversé des décennies sans perdre en puissance. La peur n'est plus dans les rues, ni dans nos rêves, elle se projette sur grand écran.




Boris Karloff et Bela Lugosi





J'ai acheté des DVD de Bela Lugosi ou Boris Karloff sur Amazon ou sur Ebay. Pour ma part, j'ai eu la chance de découvrir un grand nombre de ces films grace à la médiathèque de la ville de Nice. Il y a un grand choix en vieux films dont ces fameux films noirs. ;.;


Dernièrement j'ai craqué pour "Le récupérateur de cadavre"...avec Boris Karloff, Bela Lugosi , Henri Daniell




Une de mes acquisitions:


The Bela Lugosi Collection (Murders in the Rue Morgue / The Black Cat / The Raven / The Invisible Ray / Black Friday)









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